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| Physiopathologie du système cardio-vasculaire | |
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minavéto ÇáãÔÑÝæä
ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 16 ÇáÚãÑ : 35 ÇáÚãá/ÇáÊÑÝíå : étediante de3eme année véterenaire ÇáÇÞÇãÉ Çæ ÇáæáÇíÉ : soukahras ßíÝ ÊÚÑÝÊ Úáì ÇáãäÊÏì : google äÞÇØ : 15 ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 25/01/2009
| ãæÖæÚ: Physiopathologie du système cardio-vasculaire ÇáÃÑÈÚÇÁ ÃÈÑíá 01, 2009 11:49 pm | |
| Cours physiologie pathologique.3 année vétérinaire . chargé de cours Dib loubna Physiopathologie du système cardio-vasculaire 1. rappels physiologiques : la circulation sanguine s’effectue correctement c’est a dire en accord avec les besoins de l’organisme grâce à la constitution du système cardio- vasculaire et à ses possibilités d’adaptation, le cœur est l’éléments moteur sa structure permet de distinguer 2 éléments fondamentaux : • Le tissu myocardique sur le quel repose la fonction mécanique : la pompe cardiaque. • Le tissu nodal : assure la commande et la coordination des différents éléments de la pompe. Ses structures sont sous dépendance régulatrice du système nerveux extrinsèque (système nerveux central et végétatif) qui permet dans certains conditions l’adaptation du travail cardiaque aux besoins organique. 1.Fonctionnement : Grâce aux contractions (systoles) et relâchement (diastole) chronologiques et successifs et aux jeu passif des valves , le cœur fonctionne comme une pompe foulante Systole auriculaire : simultanés pour les 2 oreillettes , chasse le sang qu’elle contient dans les ventricules par es valves auriculo ventriculaires, en même temps que les oreillettes se relâchent (diastole auriculaire),survient la systole ventriculaire simultané pour les 2 ventricules Puis les ventricules se relâchent , la pression artérielle en aval redevient supérieur à a pression endoventriculaire et provoque la fermeture des valvules artérielle, c’est le début de la diastole générale ou l’ensemble du cœur est au repos. Au cours du cycle cardiaque, le sang suit la loi de dynamisme des fluides et se déplace toujours vers la zone de pression plus basse que celle ou elle se trouve. 2.Tissu nodal : le tissu nodal est un tissu musculaire particulier se différenciant du myocarde par des caractères histologiques. Les fibres que forment le tissu nodal s’assemblent en 2 amas : - le nœud de Keith et Flack (Nœud sinusal). - le nœud d’Achoff tawra (Nœud auriculo ventriculaire). le nœud sinusal est situé dans l’oreillette droite prés de l’arrivé de la veine cave antérieure, le nœud auriculo_venrivculaire siège à la jonction oreillette ventricule, il se prolonge vers l’apex cardiaque par un cordon de faisceau de Hiss situé dans la cloison inter auriculaire qui arrive dans la cloison interventriculaire, il se divise en 2 banches droite et gauche qui logent la paroi interne des ventricules en se ramifiant , ces arborisations parviennent à l’apex puis remontent vers la base du cœur pour se répandre en un réseau sous endocardique très fin :le réseau de purkinje. Toutes ces formations nodales sont doués d’automatisme , cependant c’est Le nœud sinusal qui est le pace maker du cœur entier. Née dans le nœud sinusal, la propagation de l’onde de dépolarisation suit les formations nodales : nœud sinusal -oreillettes (droite puis gauche)- nœud auriculo ventriculaire -faisceau de Hiss - branche droite et gauche du réseau de purkinje entraînant la chronologie de contractions des différentes cavités cardiaques , facteur essentiel de l’efficacité de la pompe cardiaque. Lorsque le nœud sinusal est détruit, c’est le nœud auriculo venrtriculaire qui prend la direction des contractions cardiaques , mais la fréquence de ces contractions étant plus faible ;si le nœud auriculo ventriculaire est détruit alors que le nœud sinusal reste intact, la conduction des excitations entre les oreillettes et les ventricules est interrompus, dans ces conditions , un centre tertiaire se développe dans le faisceau de Hiss et les contractions ventriculaires reprennent mais à un rythme beaucoup plus lent que celui du nœud sinusal : une contraction ventriculaire pour plusieurs contractions des oreillettes. 3. influence du système nerveux extrinsèque : dans l’organisme, le cœur est connecté aux système nerveux centrale par l’intermédiaire du système nerveux végétatif . un antagonisme existe entre le système nerveux parasympathique à action cardio- inhibitrice et le système nerveux sympathique à action cardio- stimulatrice. L’excitation parasympathique (nerf vague) a sur le cœur un effet : Chronotrope négative :le cœur se ralentit, ce ralentissement se fait surtout par un allongement de la diastole générale. Inotrope négative :la force des contractions cardiaques diminue. Dromotrope négative : le temps de conduction auriculo_ventricuaire s’allonge. Tonotrope négative :les parois cardiaques se relâchent davantage pendant la diastole ,associé à l’effet chronotrope négative, cette diminution de tonus permet un plus grand remplissage des cavités cardiaques. L’excitation sympathique à un effet inverse , accélération du cœur, augmentation de la force de ses contractions, raccourcissement du temps de la conduction intracardiaque, augmentation d son tonus. 4.Electrocardiogramme : le tracé de l’ECG présente des oscillations caractéristiques désigné selon l’ordre de leur apparition ,QRS,T correspondant à des phases bien définis de la contraction cardiaque. Onde P : diffusion de l’excitabilité du nœud sinusal dans les oreillettes. Onde QRS : prennent naissance au cours de la propagation de l’excitabilité sinusale dans le myocarde ventriculaire : temps de conduction de l’onde contractile. Onde ST : période de contraction ventriculaire La fin de la période T :la fin de systole ventriculaire suivie de la diastole des ventricules l’onde T traduit la répolarisation des fibres myocardiques. 2)Troubles du rythme cardiaque Les troubles du rythme cardiaques (arythmie) peuvent relever de l’atteinte d’une des deux grande propriétés du muscle cardiaque (l’excitabilité et la conduction) ils peuvent être d’origine fonctionnelle (influence nerveuse) ou organiques (lésions myocardiques), on distingue des troubles de formation de l’excitation et des troubles de sa conduction, les premiers peuvent se produire au niveau du nœud sinusal ou en dehors de celui ci ,la conduction de l’excitation peut être ralentis ou bloqué ou prendre un cours anormal. les arythmies cardiaques sont classées en : arythmie sinusale : le couplage auriculo ventriculaire est respecté : soit augmentation de la fréquence cardiaque : tachycardie Soit diminution de la fréquence cardiaque :bradycardie. Arythmie extra sinusale : extrasystole. Arythmie par Bloc : diminution des contractions. 2.1.Arythmies sinusales : bradycardie sinusale : apparaît suite à une formation très ralentie de l’excitation ,peut être d’origine nerveuse (parasymaticotonie) ou musculaire (ictère, myocardite, tumeur) caractérisé par un ralentissement des battements cardiaques , à l’ECG : agrandissement de l’intervalle RR, la distinction entre une bradycardie d‘origine nerveuse et musculaire peut se faire en excitant l’animal par une injection d’atropine(disparition de la bradycardie d’origine nerveuse). Tachycardie sinusale : peut être permanente ou paroxystique, se produit de façon physiologique en cas d’excitation , d’effort, ect , elle est caractérisé par la bonne qualité du pouls qui l’accompagne, peut être pathologique et conséquence de maladies infectieuses, intoxications, ou de lésions musculaires du cœur lui même , du point de vue clinique : on découvre les signes de la maladie primaire et de l’insuffisance cardiaque, en plus de l’augmentation du rythme cardiaque , les contractions cardiaques forts souvent irrégulières ou désordonnées. Si l’excitation provenant du nœud sinusal se succède à un rythme très rapide, il en résulte une fibrillation auriculaire, les ventricules ne suivent pas ce rythme et se contractent à un rythme propre beaucoup plus lent ; cette fibrillation n’entraîne pas en général des troubles sérieux car les ventricules continuent à se remplir normalement, les fibrillations ventriculaires est au contraire suivie de troubles fonctionnels graves, les ventricules ne remplissent pas leur rôle de pompage et la mort peur survenir Tachycardie sinusal paroxystique : caractérisé par l’apparition soudaines et la disparition également soudaine de l’accélération cardiaque, à l’ECG, on observe en plus des contractions cardiaques caractérisés par des intervalles normaux, l’apparition de salves de contractions ayant des intervalles RR réduits. 2.2Extrasystoles sinusales : se produisent à la suite d’apparition d’une excitation, supplémentaire dans le nœud sinusal, l’ECG est celle d’une contraction normale, cependant si l’apparition de l’extrasystole est très prématuré, la durée de la conduction de l’excitation, dans les oreillettes se trouve légèrement allongé. extrasystole auriculaire : sont caractérisé par une onde P d’apparition prématuré et souvent déformé, et d’un interval auriculaire allongé lui fait suite ; plus l’origine de l’excitation est proche du nœud sinusal, plus l’ECG extrasystolique est proche de l’ECG de base. | |
| | | minavéto ÇáãÔÑÝæä
ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 16 ÇáÚãÑ : 35 ÇáÚãá/ÇáÊÑÝíå : étediante de3eme année véterenaire ÇáÇÞÇãÉ Çæ ÇáæáÇíÉ : soukahras ßíÝ ÊÚÑÝÊ Úáì ÇáãäÊÏì : google äÞÇØ : 15 ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 25/01/2009
| ãæÖæÚ: suite ÇáÃÑÈÚÇÁ ÃÈÑíá 01, 2009 11:55 pm | |
| Extrasystole ventriculaire :l’excitation n’apparaît que dans les ventricules , elle ne trouble souvent pas le déroulement de l’excitation dans les oreillettes. si leur origine est le début du faisceau de Hiss, l’ECG correspond alors à un type fondamental, les extraystoles prenant leur origine en d’autres point de ventricule ont des formes très variables
Les extrasystoles ventriculaires semblent être l’origine des lésions inflammatoires du myocarde , souvent à des dégénérescences suite à une administration prolongée des digitaliques.
Si les extrasystoles apparaissent en grand nombres, les battements cardiaques deviennent désordonnées.
3.Arythmies par Bloc :
c’est des troubles de la conduction d’excitation qui se traduisent soit par un retard de sa transmission soit par un blocage partiel ou total de la conduction de l’excitation du nœud sinusal au ventricules en passant par le nœud auriculo ventriculaire, les retards de la transmission de l’excitation sont dû habituellement à des altérations dégénératives quelquefois toxiques ou infectieuses de la fibre musculaire.
lorsque le trouble porte sur la faisceau de Hiss, il cause une dissociation auriculo ventriculaire, quand il atteint une branche droite ou gauche c’est bloc de branche (reconnu à l ‘ECG)
3.1 Dissociation auriculo ventriculaire : trois degrés sont possible :
- premier degré : il y a simplement un retard dans la conduction se traduisant à l’ECG par un allongement du temps sui s’écoule entre l’onde P et QRS.
- Deuxième degré : dissociation incomplète, le ventricule ne se contracte qu’après deux contractions de l'oreillette, existence d'un complexe QRS pour deus ondes P(bloc auriculo ventriculaire2/1).
- Troisième degré : dissociation complète, toute communication est rompue entre l’oreillette et le ventricule (chacun des 2 parties du cœur bat à un rythme totalement indépendant, la contraction du ventricule se fait à un rythme très lent)..
3.2.Bloc de branche :
apparaît lorsque le réseau de purkinje est bloqué sur un grand étendu.
à l’ECG existe :
un élargissement du complexe QRS.
Affections du cœur
1. affections du myocarde :
La pompe cardiaque et un muscle, la surface interne du muscle cardiaque ou surface endocavitaire est revêtue d’un endothélium : l’endocarde, la surface externe constitue l’épicarde qui est le feuillet viscérale du sac péricardique ou péricarde.
Les cardiomyopathies comprennent les dystrophies (dégénérescence myocardique) dont l’éthologie est souvent des carences en protéines, glucose, potassium, vitamines, ou apparaissent suite à une hypoxie ou certaines intoxications ,et à moindre degré les inflammations (myocardites), ces dernières apparaissent sous forme sub aiguë ou chronique à titre réactionnel consécutif à une dégénérescence primaire à la quelle l’endocarde participe souvent, les deux catégories réduisent les capacités fonctionnelle du cœur et entraînent ainsi une insuffisance cardiaque.
1.1Symptômes :
en plus des signes de l’insuffisance cardiaque (diminution de l’amplitude, faiblesse, cyanose), on observe des battement cardiaques accélérés, irréguliers, désordonnées, des extrasystoles, une accélération du premier bruit du cœur ,un pouls faible, irrégulier.
a l’ECG : tachycardie paroxystique, extrasystole ventriculaire d’origine multifocale, fibrillation auriculaire.
des modifications semblables peuvent ainsi se produire dans les cas des dégénérescence du myocarde, cependant les troubles de la formation de l’excitation (extrasystole, tachycardie) y sont moins nets, et il s’agit plus tôt de troubles de diffusion (troubles de bloc).
le diagnostic différentiel avec es autres affections du cœur entraînant une insuffisance cardiaque se fait par élimination et grâce à l’ECG et aux dosages des tansaminases.
2. Affections du péricarde :
Péricardite : inflammation des séreuses, accompagnant éventuellement certaines maladies(maladie de carré, leptospirose, tuberculose),
Dans les formes plus accentués : le cœur est accéléré et arythmique, le choc cardiaque est accentué, les bruits cardiaques sont pus forts et plus clairs, signes de douleur ,dans les cas d’inflammation apparaît des bruits de frottement synchrones des battements cardiaques, après une accumulation du liquide ou d’un épanchement, ces bruits de frottement disparaissent et dans les cas graves (généralement chroniques) on peut mettre en évidence les signes de tamponnade du cœur : matité cardiaque nettement agrandie, choc cardiaque à peine perceptible, bruits cardiaques sont très faible, cependant et suite à la capacité insuffisante du cœur à se dilater, apparaît les signes d’insuffisance cardiaque
A l’ECG : on note une faiblesse de voltage (très faible amplitude des ondes).
3.affection de l’endocarde :
3.1 Endocardites :
D’origine généralement bactérienne, les formes aigus apparaissent à titre de manifestations accessoires graves des maladies infectieuses et sont rarement constatées cliniquement , c’est seulement dans le cas d’inflammation graves qu’il se produit une insuffisance ou sténose valvulaire.
3.2 Troubles valvulaires :
Sont plus souvent conséquence d’une endocardite chronique d’origine bactérienne entraînant une fibrose des valvules, ou dans certains néphropathies entraînant des phénomènes dystrophiques
Il s’agit de sténose de la valvule lors de son ouverture ou d’insuffisance lors de sa fermeture.
Les lésions les plus fréquentes concernent les valvules mitrales, tricuspides, aortique
Les troubles valvulaires gênent le travail du cœur ,réduisant son débit et aboutissent à une insuffisance cardiaque ,tant que la diminution du rendement du cœur due au trouble valvulaire peut être compensé par une augmentation du volume systolique ou de la pression systolique, le trouble valvulaire est compensé et ne se manifeste cliniquement à niveau autre que le cœur , si les troubles sont décompensée ; le souffles produits par les malformations valvulaires résultent de la formation de tourbillons dans le sang dont l’écoulement est normalement laminaire, de tel tourbillons et les bruits qui leur sont associés se produisent quand un obstacle fait saillie dans le courant circulatoire, quand le passage du sang se rétrécit brutalement.
La localisation du souffle( systolique ou diastolique), le timbre du bruit et son déroulement varie de valvule à valvule.
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